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2019

Radio Amiens, exemple de radio locale

Une expérience de plus de dix ans

Radio Amiens, exemple de radio locale évoque l’épopée de cette radio associative créée à l’orée des années quatre-vingt. Ce livre vivant, informé, nous fait croiser des gens passionnés, politiques, journalistes, figures de la vie culturelle et personnalités du grand Amiens. La radio s’éteindra quelque dix années plus tard.

Une radio de militants associatifs

Deux cents personnes, des associations d’éducation populaire, d’action culturelle, de défense des droits humains seront partie prenante de cette aventure.
Ainsi, Radio Amiens à travers une cinquantaine de témoignages, fait partager le quotidien des studios et les grands événements qui ont marqué l’antenne et la vie amiénoise.

Défendre la liberté d’opinion

Le Courrier picard annonça en novembre 1981 la création de la radio Amiens par ces mots  : « Radio Amiens : défendre la liberté d’opinion et écouter vivre le cœur de la région« . Car, en 1978, devant l’inquiétude liée à la création de radios dites « libres », la loi Lecat a un objectif répressif. Elle punit toute personne qui viole le monopole d’État est punie de un mois à un an d’emprisonnement ou à une amende de 10 000 F (1 525 €) à 100 000 francs (15 245 €). Cependant, le socialiste Georges Fillioud, futur ministre de la Communication, déposera un recours devant le Conseil constitutionnel le 7 juillet 1978. Il sera rejeté.
Mais la fin du monopole n’est plus très loin. Des radios pirates fleurissent ici ou là :  écologistes, féministes, syndicales, associatives puis politiques.

Une histoire générale des radios libres

François Mitterrand, candidat à l’élection présidentielle de 1981, fera des radios libres la 94e proposition de son programme. La loi du 9 novembre 1981 créera les  radios locales privées associatives par dérogation au monopole d’État.
Mais Radio Amiens c’est aussi histoire des radios libres confrontées à l’évolution législative des années quatre-vingt-dix. Des réseaux puissants de radio emporteront alors cette parole libérée vers des horizons bien plus commerciaux.

 

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Qui sont Jean-François Leblond et Jean-Michel Héniquez ?


L’Hortillon des mots

L’Hortillon des mots est un livre de Jean-Louis Crimon issu du blog qu’il a tenu pendant quelques années. Né dans une commune à l’ouest d’Amiens, il arrive à Amiens en septembre 1960 pour son entrée en sixième au petit séminaire. Ainsi, c’est au cours d’une longue marche à pied qu’il découvre les hortillonnages. Dans une lettre à ses parents datée du 12 janvier 1961, l’élève Crimon note simplement : « Nous revenons de promenade, nous avons été à la Caisse d’Epargne à Saint-Pierre et à Camon, en revenant nous avons vu les hortillonnages, l’eau est gelée… »


Des rives de la Somme aux berges de Paris

Et puis les années passèrent. Devenu bouquiniste quai de la Tournelle à Paris, Jean-Louis Crimon déniche La Barque sur le Rieu, roman des années 1920 de Gaston Chantrieux. Lu d’une traite dans un café du quartier Saint-Michel,  il sera avec la lettre à ses parents les deux raisons qui on conduit Jean-Louis Crimon à cette traversée poétique et littéraire des hortillonnages.


Passeport pour les marécages

L’Hortillon des mots se veut ainsi être une sorte de passeport pour pénétrer l’univers de marécages que sont les hortillonnages. Jean-Louis Crimon s’interroge : Comment cet espace si particulier a pu inspirer poètes, romanciers ou journalistes ? Mais aussi comment se sont emparés des hortillonnages pour y inscrire une partie de leur œuvre ?

 

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Qui est Jean-Louis Crimon ?


L’Ornithophoniste – Christian Wasselin

Deux voyageurs se retrouvent prisonniers d’une ville qui n’existe sur aucune carte. Le chant d’un mystérieux rossignol y est à la fois attendu et redouté. Contrainte de changer constamment de forme afin de brouiller les pistes, la ville abrite des personnages enclins à la nostalgie. Tous évoluent dans le décor rêvé des balcons, des jardins et des ponts, au milieu des lunes trompeuses et des voix évanouies. Ils vont s’efforcer de retrouver le chant perdu jusqu’à ce qu’une catastrophe sème le chaos dans la composition trop parfaite de la ville.

« La ville portait sa robe avec désinvolture, elle se poudrait et ses cils battaient la retraite. Elle avait appelé le train comme l’eût fait une sirène amoureuse des lunes portuaires. »

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Dernier été en Suède

Avec drôlerie et réalisme, Thierry Maricourt nous présente ici l’épopée d’une bande d’amis, de joyeux écologistes désireux de sauver la planète… à leur façon. Mais la canicule et les incendies de forêts ne risquent-ils pas de contrecarrer leur projet ?

Feel good book ou thriller écolo, que ce Dernier été en Suède ?

« Nous étions enfin tous réunis : Aled, Cléa, Zaka, Jrom, Malix, Zick et Lolo. Plus moi, bien entendu. Pour un mois de juillet qui s’annonçait plus sec et plus chaud qu’aucun autre mois de juillet dans les deux cents dernières années, sinon dans toute l’histoire de la Suède. Quand nous attaquerions-nous à notre projet ? Formions-nous une bande de conspirateurs ? De malfaiteurs ? La suite des événements nous échappa. »

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