L’atelier dépression : libre expression
L’atelier Dépression : libre expression de l’université de Picardie Jules Verne réunissant, sous l’animation du journaliste Philippe Lacoche, sept d’étudiants en lettres auxquels se sont ajoutés trois étudiants en art. Leur défi ? Écrire une histoire courte alternant les mots et les images. L’atelier dépression était né sous la conduit de Philippe Lacoche.
Expression collective
Une idée griffonnée a mis le feu aux poudres créatrices. Le roman prit forme au fil des ateliers. Les étudiants bédéistes dessinaient parallèlement leurs planches. Leila, Paul-Henri, Enzo sont autant les personnages principaux de ce court roman que des archétypes de la société actuelle dont les principaux traits seraient l’individualisme, la confusion des valeurs et la nécessité de croire, quelle que soit l’objet de la croyance. La chute du roman est un hymne inversé à notre vie sociale.
Mise en scène
L’Atelier dépression ou la libre expression théâtrale, fonctionnant comme miroir de la théâtralité des situations romanesques. Par deux fois, la compagnie théâtrale de l’université donc spectacle. Une première fois, ce fut la Maison de Jules Verne elle-même qui accueillit les déambulations des spectateurs à travers les pièces de vie et de travail de Jules Verne, chacune réservée à un chapitre du roman. La seconde fois, ce fut l’université de Picardie Jules Verne qui s’offrit au spectacle. Les deux lieux accueillant les planches illustrées de l’histoire.
L’aventure se poursuit
L’aventure de L’Atelier dépression se poursuit avec la présentation officielle du livre à la Maison de la culture d’Amiens (16 octobre) et une signature la librairie Bulles en stock le 17 octobre après-midi. L’occasion aussi de revenir sur ce beau travail qui a permis la création d’une nouvelle collection aux Soleils Bleus éditions : Des mots à dessein.
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L’Hortillon des mots
L’Hortillon des mots est un livre de Jean-Louis Crimon issu du blog qu’il a tenu pendant quelques années. Né dans une commune à l’ouest d’Amiens, il arrive à Amiens en septembre 1960 pour son entrée en sixième au petit séminaire. Ainsi, c’est au cours d’une longue marche à pied qu’il découvre les hortillonnages. Dans une lettre à ses parents datée du 12 janvier 1961, l’élève Crimon note simplement : « Nous revenons de promenade, nous avons été à la Caisse d’Epargne à Saint-Pierre et à Camon, en revenant nous avons vu les hortillonnages, l’eau est gelée… »
Des rives de la Somme aux berges de Paris
Et puis les années passèrent. Devenu bouquiniste quai de la Tournelle à Paris, Jean-Louis Crimon déniche La Barque sur le Rieu, roman des années 1920 de Gaston Chantrieux. Lu d’une traite dans un café du quartier Saint-Michel, il sera avec la lettre à ses parents les deux raisons qui on conduit Jean-Louis Crimon à cette traversée poétique et littéraire des hortillonnages.
Passeport pour les marécages
L’Hortillon des mots se veut ainsi être une sorte de passeport pour pénétrer l’univers de marécages que sont les hortillonnages. Jean-Louis Crimon s’interroge : Comment cet espace si particulier a pu inspirer poètes, romanciers ou journalistes ? Mais aussi comment se sont emparés des hortillonnages pour y inscrire une partie de leur œuvre ?
Une balade à Thulé – Voyage au bout du Nord
Une Balade à Thulé, Voyage au bout du Nord, quatrième roman de Christian Wasselin, est un livre d’impressions autant que de souvenirs, qui fait des allers-retours constants entre le présent et le passé de l’auteur. Il se propose d’évoquer la lumière du Nord et, plus précisément, la lumière changeante qui accompagne le voyageur à mesure qu’il se dirige vers le Nord. L’auteur aimerait montrer que la chaleur, la couleur et le relief, contrairement à ce que répètent les préjugés, font partie de l’imaginaire familier du Nord et se nourrissent de cette lumière. Que le Nord, également, est en soi une dérive qui attire vers des latitudes toujours plus septentrionales.
Le texte évoque le Nord de deux points de vue
Celui, réaliste, du quartier populaire situé près de Lille (pavés, usines, tramways, canaux…) où est né l’auteur et avec lui un goût des voyages qui l’a poussé à se rendre toujours plus au Nord, au-delà du cercle polaire, vers ce légendaire pays de Thulé qui fut, dit la tradition, celui des Hyperboréens.
Celui, imaginaire, du même pays de Thulé qui prit corps par la magie de la « Ballade du Roi de Thulé » de La Damnation de Faust de Berlioz que l’auteur découvrit, enfant, à l’Opéra de Lille.
Une escapade dans l’espace et dans le temps
Ce voyage est une escapade dans l’espace et dans le temps. Sa géographie est sentimentale, subjective, fantaisiste, car Thulé reste un mythe et un rêve. Il conduit le lecteur de Lille (point de départ) au Grand Nord via les monts des Flandres, les côtes flamandes, les cités du Nord (Gand, Amsterdam…) et la Scandinavie, avec un détour par l’Écosse, qu’on peut considérer comme un balcon sur Thulé. Il s’effectue avec la complicité de quelques compagnons de route tels que Pithéas, Marguerite Yourcenar, Jean Malaurie, Sibelius ou encore Paul Delvaux dont les toiles oniriques, riches de briques, de gares fantastiques et de lumières nocturnes, ont marqué à jamais l’imagination de l’auteur.
On se dirige du Nord de la France au Grand Nord de manière buissonnière, avec des retours en arrière et des boucles qui seront autant d’occasions d’évoquer les canaux et les écluses, les briques, les paysages industriels, les places marchandes, les beffrois, les estaminets, etc. De même, les plages flamandes, la Hollande, la mer Baltique, l’Écosse, etc., seront autant d’escales permettant de glisser vers les horizons boréaux.
Une balade à Thulé, en un mot, évoque la manière dont un opéra, un beau jour, a stimulé l’imagination d’un enfant et lui a donné le désir de parcourir dans tous les sens le Nord qui est sa terre natale et reste à jamais son horizon chimérique.
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Boussus, 3e époque : L’émergence de la Réduve
Les Boussus encore et toujours
Les Boussus poursuivent. Après Le fils d’Ariane (2009), et Épaves (2016), Pierre Thellier et Jacques Vallerand continuent l’aventure avec ce troisième roman de la veine du Meilleur des mondes: Boussus : troisième époque, L’émergence de la Réduve.
Un roman d’une ardente et cruelle actualité
Comme pour les deux premiers tomes, l’action se situe principalement en Pluie-Cordiale, entre la ville d’Ambiène et la Baie d’Osmose.
Les Boussus, être difformes, sont menacés par une hostilité croissante de la population. Sont-ils aussi l’objet d’une discrimination voulue par l’État ?
Quels pièges le Dr Rotstein et Anaïs Pipule affronteront-ils à la direction territoriale de prévention de la santé d’Ambiène ? Le Dr Rotstein n’a-t-il pas remplacé au pied levé le Dr Téléman prétendu amant d’Ariane, une Boussue enceinte, que l’on prétend enfuie avec lui ?
Téléman échappera-t-il aux poursuites judiciaires qui font de lui un suspect de meurtre ? Car, grands dieux !, qu’est donc devenu Harold, le mari d’Ariane ?
Dans le même moment le peuple de l’Errance est menacé par un mal mystérieux… Et Robert Preux, chef du parti civiste international et artisan, comme bien d’autres, du climat de haine contre les Boussus, sera bientôt le maître du pays. Quels choix Adjinvar Krieicsz inspecteur du bien-être social à la DTP sera-t-il obligé de faire ? Sera-t-il le dernier rempart d’une application équitable de la loi d’orientation des personnes génétiquement différentes ? Ou adoptera-t-il les thèses du parti civiste ?
L’émergence de la Réduve est une enquête médico-policière ; elle révèle bien des aspects de la nature humaine.
Un univers technocratique
L’Errance est une société où l’administration, sous un jargon technocratique, développe un avenir des plus racistes. La perméabilité semble importante entre le Parti civiste international et l’administration.
Avec Épaves, la société de l’Errance se dévoile un peu plus, notamment dans ce qu’elle a de plus stigmatisant. Le jeu des acteurs se complexifie aussi tandis que les auteurs prennent une certaine liberté narrative. Ainsi en est-il de cette soirée festive écrite en pièce de théâtre !
Lire la première époque, Le fils d’Ariane
Le silence de l’arc-en-ciel
Avec Le silence de l’arc-en-ciel, Michèle-Edmonde Paris parcourt la vie d’Angèle, écrivain public victime d’un accident. Une pluie diluvienne sur une route de campagne. Une seconde de malchance… Un destin qui bascule. Après des mois de rééducation loin des siens, privée de la parole, Angèle retrouve alors sa maison, son mari et ses trois filles.
Le handicap rend tout différent
Minutieusement, Angèle écrit son histoire, ses angoisses, ses petits succès qui lui réapprennent à vivre au quotidien, à redécouvrir son corps, celui des autres… Ses cris sont silencieux mais sa tête bouillonne de ces histoires des autres, ces autres dont elle emmêle les blessures et souffrances pour faire chœur dans la reconstruction de son être.
Le silence de l’arc-en-ciel est une vraie fiction, mais le lecteur a le sentiment de suivre réellement pas à pas le destin d’Angèle, de se retrouver dans le monde familier d’une vie quotidienne à réinventer ; et de se dire finalement que tout cela est vrai, est réellement arrivé. La force de l’écriture se trouve tout à la fois dans la description et dans l’évocation.
Dans tout roman, le lecteur se demande toujours la part de réalité de celle de l’invention. Quelques pages reproduisent le journal de voyage du père de Michèle-Edmonde Paris ; des images très précises ramenées de voyages lointains. Mais là aussi on pourrait se demander : fiction ou réalité ?
Qui est Michèle-Edmonde Paris ?
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Les replis du Laps
Aujourd’hui, le nom de Gaspard Meuren ne laisse personne indifférent. Chacun se souvient des évènements consécutifs à son décès. Et du Laps…
Du fait de ces évènements, la découverte de cahiers aux contenus hétéroclites dans sa chambre d’hôtel a attisé des intérêts de tous ordres. L’authenticité des documents présentés aujourd’hui est avérée. Il
était de notre devoir de les publier.
Gaspard Meuren est-il mort au Crotoy ? ou est-il mort dans un hôtel à Bagdad, durant la guerre qu’il couvrait en journaliste free lance ? Certainement simultanément ici et là-bas…
Après La descente du Laps relatant les souvenirs de Gaspard Meuren dans ce petit port de la Côté picarde, Les replis du Laps montrent un Gaspard Meuren sous un angle différent, écrivain et dessinateur, croquant des personnages, des situations, des émotions, des lieux. Croquant son imagination…
Ce livre est édité avec le soutien financier de la Région Hauts-de-France
Voir aussi
La descente du Laps
Jean d’O(r) où l’histoire d’une dédicace
Jean d’O(r) est cette histoire d’une jeune lectrice qui rencontre son écrivain fétiche… Il suffit d’une dédicace dans une librairie de la ville et d’une pile de livres à signer pour que l’aventure s’engage.
Jean d’O(r), un portrait attachant
C’est somme toute un portrait attachant que dresse Isabelle Marsay de cet écrivain qui attire un vrai « femmes club ». Certes, portrait impertinent. Mais portrait inspiré, ancré dans le réel ou dans l’imaginaire, avec, en toile de fond, un ciel d’azur, quelques vagues et la littérature… Car ce « d’O(r) » existe-t-il vraiment ?
L’auteur se cache bien de le dire ! Et cela a-t-il vraiment de l’importance ?
Dans cette nouvelle, Isabelle Marsay met l’intelligence de son écriture au service d’un hommage en clin d’oeil.
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L’homme sous le réverbère
L’homme sous le réverbère est le dernier roman de Thierry Maricourt et le premier publié aux Soleils Bleus Éditions.
L’homme sous le réverbère est l’histoire ordinaire de notre société devenue individualiste. Il – a-t-il même un nom ? – est là depuis si longtemps qu’on ne le voit plus. Il est là, il n’est plus là, qui s’en soucie ? Il est l’un de ces anonymes qui jouent des coudes autour de nous et que nul ne remarque – que nul ne remarquera jamais. Et pourtant !
C’est la singularité de l’individu anonyme et sans prétention qui est au centre de ce roman.
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Lhomme sous le réverbère-Premières-pages
Pour tout savoir sur le roman avant de le lire
Le Pad_Interview de Thierry Maricourt (3:15)
La descente du Laps
La Descente du Laps est le premier roman de Philippe Mertz, enseignant dans un collège de l’Oise.
Photojournaliste aguerri en mission à Bagdad, Gaspard éprouve l’irrésistible désir de passer quelques jours au Crotoy. Quelles sont les raisons de ce retour ? Il ne comprendra pas tout de suite ce qui le ramène en baie de Somme. Par-delà les évènements simples et fascinants, quel mystère lui échappe ?
Au fur et à mesure de la lecture des pages de ce roman, on se laisse prendre par la magie de l’écriture. L’auteur décrit une histoire qui semble banale mais qui plonge de plus en plus le lecteur dans la perplexité car quelque chose s’insinue lentement en lui. La fiction supplante alors ce que l’on prenait pour la réalité. Et le dénouement est aussi implacable que tragique…
Et si vous lisiez les premiers chapitres ?
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